"J'ai vendu mon âme au diable": confessions d'un repenti de l'industrie pharmaceutique
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"J'ai vendu mon âme au diable": confessions d'un repenti de l'industrie pharmaceutique
"Depuis des années parfois aux premières heures du jour des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve. Elles se tapent la tête contre les murs ou s’entaillent les bras et la gorge a coups de rasoir. J’ai maintenant compris que j’avais indirectement contribué a la mort de personnes dont les ombres me hantent." écrit John Virapen, un repenti de chez Big Pharma.
Il raconte les petits pactes inavouables qui se scellent dans ce milieu feutré, et la main mise des firmes sur les leaders d’opinion, ces grands professeurs renommés et gardiens de la doxa.
Il avoue avoir aidé à promouvoir le Prozac, un médicament dont il connaissait - déjà - l’impact suicidaire.
Des manipulations et des gros chèques ont permis de modifier le rapport de l'expérimentation du Prozac avant sa mise sur le marché.
Par exemple, dans le rapport initial, on pouvait lire: "Sur dix personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations et firent une tentative de suicide dont 4 avec succès."
A la place on lisait désormais : "Les 5 derniers ont présentés divers effets secondaires."
Les suicidés sous Prozac ont été gommés au cours de la phase d’expérimentation!!!
John Virapen a été un acteur de ces manipulations. Il a manigancé pour obtenir la mise sur le marché du Prozac, il a des suicides sur la conscience... C'est pour ça qu'aujourd'hui, il est hanté par des fantômes. S'il a écrit ce livre, c'est pour se libérer...
Il est l'un des nombreux "repentis" des lobbys pharmaceutiques, l'un de ceux qui parlent pour soulager leur conscience.
Tous démontrent que la santé est depuis trente ans une affaire de business et de marketing sur fonds de désinformation aux conséquences criminelles...
Etrangement, ces révélations ne suscitent pas l’effroi et les révolutions qu’elles devraient. Comme si la pharmaco-délinquance était une fatalité, et l’industrie du médicament une organisation impossible à contrôler, au dessus des lois, au dessus des Etats.
L'article complet:
http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20140418.OBS4469/industrie-du-medicament-j-ai-vendu-mon-ame-au-diable.html
Il raconte les petits pactes inavouables qui se scellent dans ce milieu feutré, et la main mise des firmes sur les leaders d’opinion, ces grands professeurs renommés et gardiens de la doxa.
Il avoue avoir aidé à promouvoir le Prozac, un médicament dont il connaissait - déjà - l’impact suicidaire.
Des manipulations et des gros chèques ont permis de modifier le rapport de l'expérimentation du Prozac avant sa mise sur le marché.
Par exemple, dans le rapport initial, on pouvait lire: "Sur dix personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations et firent une tentative de suicide dont 4 avec succès."
A la place on lisait désormais : "Les 5 derniers ont présentés divers effets secondaires."
Les suicidés sous Prozac ont été gommés au cours de la phase d’expérimentation!!!
John Virapen a été un acteur de ces manipulations. Il a manigancé pour obtenir la mise sur le marché du Prozac, il a des suicides sur la conscience... C'est pour ça qu'aujourd'hui, il est hanté par des fantômes. S'il a écrit ce livre, c'est pour se libérer...
Il est l'un des nombreux "repentis" des lobbys pharmaceutiques, l'un de ceux qui parlent pour soulager leur conscience.
Tous démontrent que la santé est depuis trente ans une affaire de business et de marketing sur fonds de désinformation aux conséquences criminelles...
Etrangement, ces révélations ne suscitent pas l’effroi et les révolutions qu’elles devraient. Comme si la pharmaco-délinquance était une fatalité, et l’industrie du médicament une organisation impossible à contrôler, au dessus des lois, au dessus des Etats.
L'article complet:
http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20140418.OBS4469/industrie-du-medicament-j-ai-vendu-mon-ame-au-diable.html
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